jeudi 7 novembre 2013

Trois bonnes raisons de sauver le cycle du renseignement


Let's Kill The Intelligence Cycle
I want it dead and gone, crushed, eliminated.
I don't care, frankly, what we have to do.
Remove it from every training manual, delete it from every slide, erase it from every website.
Shoot it with a silver bullet, drive a wooden stake through its heart, burn the remains without ceremony and scatter the ashes.
(WHEATON Kristan J., Let's Kill The Intelligence Cycle, Blog “sources and methods”, mars 2012)
Nombreux sont les les praticiens du renseignement mais aussi les universitaires qui, comme l’auteur de ce réquisitoire, professeur à l’Institute for Intelligence Studies de la Mercy Hurst University (Pennsylvanie) et ancien du renseignement militaire américain, condamnent le fameux cycle du renseignement. Celui-ci, bien qu'enseigné dans tous les bons manuels, ne serait plus adapté aux nouvelles réalités du monde contemporain et ne permettrait plus de décrire de manière réaliste la pratique du renseignement. Il y a trois bonnes raisons, pratique, théorique, mais aussi et avant tout organisationnelle pour penser tout au contraire que cette modélisation théorique, à condition d’en comprendre les limites et d’en approfondir les rouages, s’avère plus que jamais nécessaire dans l’environnement technico-opérationnel en pleine mutation auquel nous sommes désormais confrontés.